Alain Arias-Misson est né à Bruxelles pendant la Deuxième Guerre Mondiale. Réfugié et élevé aux Etats-Unis, puis réfugié du Vietnam en Espagne, vivant ensuite en Italie, en Belgique, en France et de nouveau aux Etats-Unis, il a laissé un peu partout des traces phosphorescentes s’évanouissant après son passage, personne ne sachant très bien ni d’où il venait ni où il allait : partout un « visiteur » seulement.

Nomade de l’écriture, écrivain partout et sur tout. Il publie cinq romans aux Etats-Unis, dans le contexte du « New American writing » et avec ses amis écrivains Walter Abish et Joe McElroy. Par ailleurs, il participe à la création du mouvement poétique expérimental dans l’Espagne des années soixante, à coté de Joan Brossa, le mage de la Catalogne et le poète du Dau al Set, des musiciens Fluxus Hidalgo et Marchetti à Madrid et surtout, ses « Public Poems » avec Ignacio Gomez de Liano, le grand philosophe espagnol et Herminio Molero, le pop-star poète.

Ensuite, il entre de plein pied dans l’avant garde « héroïque et guerrière » en Italie avec l’écriture visuelle de Lotta Poetica et le poète-bandit Sarenco ainsi que Miccini, Julien Blaine, Jean-François Bory; en Amérique du Sud avec Padin et Vigo, en Belgique avec Paul De Vree, en Allemagne avec son esprit frère Carfriedrich Claus, en France avec son Dadadoc Marc Dachy, au Japon avec Seichii Niikuni et Kitasono Katue et aux Etats-Unis à la galerie Emily Harvey à New York et avec les artistes du mouvement Fluxus.