Né en 1945, vit et travaille à Menton.
Serge Maccaferri est un élément « historique » de l’Ecole de Nice. Il est membre du groupe INterVENTION (avec Alocco, Charvolen, Dolla, Miguel, Saytour, Viallat, Quin et Monticelli) dès 1968 puis co-créateur en 1969 du Groupe 70 (avec Charvolen, Miguel, Isnard et Chacallis).
Exit le châssis et la toile, Serge Maccaferri travaille sur les pertes, les bois brûlés, les « trous » comblés … Depuis 1970, année de ses premières expositions à la Galerie Alexandre de la Salle à Vence, d’autres lieux, Paris, Toulouse, La Rochelle, Limoges, Marseille, Bourges, Antibes, Menton, Vallauris, Berlin, Milan, Bologne ou encore Tokyo l’ont présenté en galerie ou musée.
Serge Maccaferri a entrepris la peinture, littéralement, par la bande. Cette forme sera récurrente dans son travail jusqu’à aujourd’hui (les lattes en bois). En 1969, il les terminait par des flèches incitant le regard à franchir les limites.
Serge Maccaferri, depuis, pousse ou tire – sans doute les deux à la fois – la cohérence de son travail de ce saut de la surface supposée plane où se produit un travail d’une profondeur illusoire, dans la profondeur concrète des matériaux et des espaces physiques qu’elle nécessite. Oui, il s’agit alors de masses, de volumes, d’étendues, de liquidités, de solidités, de gains et de pertes (je me réfère aux travaux où il brûle une partie de troncs ou branches, en recueille les cendres qu’il mélange à l’huile de lin et au siccatif et qu’il dépose sur des papiers couverts d’une fine grille (moustiquaire) ou une toile libre.) en des procédures qui mettent en action la découpe, le pliage, la torsion, l’agglomération, le ponçage, le grattage, le brûlage, l’assemblage, l’accumulation de strates, le coulage de pâtes… On pense alors au remue-ménage que produisent les volcans avec les matières à leurs dispositions.
C’est que Serge Maccaferri a passé sa vie professionnelle rémunératrice à se confronter au bâti. Il était peintre en bâtiment. De là, il tire la plupart de ses modèles, ses « paysages quotidiens » (outils et techniques), pour les transmuter et sublimer dans ce que l’on nomme les espaces symboliques de
l’art où ils perdent leur nature première et leur fonction pour en acquérir d’autres. Ils les perdent…mais ne les oublient pas ; leur mémoire, pour un œil averti, est apparente.
Notons que ce travail, contrairement aux pratiques courantes, se fait en aveugle car la face qui sera montrée est hors du regard de l’acteur et que le support permettant ce travail, disparaît lors de l’accrochage aux regards, non sans avoir laissé quelques indices de sa présence passée.

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