Originaire du Danemark, Uffe Weiland (décédé en 2016) a beaucoup voyagé : des programmes humanitaires de développement en Afrique aux travaux de scénographie, de photos, de décors pour le cinéma, il a œuvré dans toutes sortes d’expressions artistiques : peinture, sculpture, multimédia… Les paysagistes danois de l’Age d’or, la lumière dans la peinture, mais aussi Asger Jorn, Cobra, la peinture gestuelle, l’action painting sont ses premières influences.
Dès 1998, il s’est entièrement consacré à la peinture et à la sculpture. Lors de sa première exposition à la galerie Depardieu en 2010, il proposait un remarquable ensemble de sculptures mobiles originales, dans la filiation directe des grands maîtres de la sculpture du XXe siècle. Déconstruit, le bambou se plie pour s’abandonner à la pesanteur.
Mobilité et légèreté caractérisent les formes simples de ses mobiles aériens. Des courbes naturelles harmonieuses se saisissent de l’espace, formes aériennes, légères, libérées : «manifestation de la simplicité et de la pureté incarnées» (Hommage à Miro).
Lors de sa dernière exposition, Uffe Weiland a proposé une série d’œuvres sur bois, d’un graphisme presque japonais, réalisées d’une manière gestuelle, avec des fonds de couleurs vives, utilisant avec maestria les outils du menuisier…
Uffe Weiland recherchait inlassablement, à travers ses nombreux croquis, l’équilibre absolu. Ses œuvres dessinent des abstractions qui semblent chercher le ciel.