Maurizio Del Piano, sculpteur, peintre et dessinateur, est né à Costa Volpino dans la province de Bergame, sur les rives du lac d’Iseo, où s’ouvre la vallée Camonica, insérée en 1979 comme le premier site italien, dans la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Ce site est connu dans le monde pour l’extraordinaire richesse et la variété de témoignages des gravures rupestres. L’art rupestre du Valcamonica, dont les habitants ont été appelés Camuni, comprend de nombreuses gravures, disséminées sur la même vallée et constitue un exemple unique, exceptionnel de
cette forme de manifestation de la pensée humaine.
Maurizio Del Piano exprime, à travers l’utilisation et la confrontation de différents matériaux, son incessante recherche.
Il privilégie le travail du verre, expression la plus adéquate de sa poétique. Depuis plus de dix ans, il est en rapport avec la région de Nice et Monaco, participant à de nombreuses activités artistiques. Il travaille depuis le milieu des années soixante-dix, avec des peintures de différentes techniques (huile, peintures et résines) et de la sculpture en un seul matériau ou différents matériaux reliés entre eux. Il dit : “Ma méditation sur la matière, la relation établie entre la lumière et l’obscurité, le plaisir et la douleur fondent ma démarche. Je crois que la création artistique permet de préserver la beauté du monde. Je pense aussi que la transformation des matières offre une nouvelle ouverture sur la connaissance de la matière elle-même.” C’est une expérience cognitive qui inclut la dimension spirituelle et sacrée de la vie. Le rapport avec les espaces ouverts l’a toujours fasciné ; d’une part, les éléments naturels lui inspirent un sentiment d’empathie, le souffle de la beauté de la nature touche son émotivité ; d’autre part, les formes et dessins architecturaux, interventions de la main de l’homme, le captivent également, lui suggèrant une possible intervention de plasticien. La mise en jeu de ces éléments, leur confrontation donne naissance au fait artistique. Quand nous atteignons les limites de la parole, alors peut naître l’Art, qui va prendre sa dimension dans un territoire inguistique nouveau, libéré du temps. La confrontation et la fusion entre la nature qui est pure énergie et l’art qui s’en nourrit pour mieux la sublimer est le fondement de sa démarche d’homme et d’artiste. En 1990, il rencontre Bernardo Secchi (Prix spécial Europe de l’urbanisme en 2004) et Paola Vigano (Grand Prix de l’urbanisme en 2013), avec lesquels il conçoit une série de sculptures et d’installations dans le cadre d’un projet, projet de décoration urbaine pour le nouveau
tramway de décantation de la ville de Bergame.. En 2006, il est en charge de la conception de “sculpture-jeu », pour un parc pour enfants en Belgique. Malheureusement ces projets n’ont pas été réalisés pour des raisons administratives.
En Juillet 2013, le Musée national d’archéologie de Valcamonica de Cividate Camuno (BS) accueille son exposition : « Sculptures à la recherche de l’histoire ». Avec ses oeuvres, Maurizio Del Piano voulait offrir au public la rencontre entre le présent et le passé. Les sculptures sont entrées en relation avec les découvertes archéologiques du musée, traitant de la dimension créative de l’histoire humaine, protagonistes d’un voyage dans le temps à la recherche de l’histoire.
En 2013, en collaboration avec la municipalité de la ville de Carrara, le Musée du Marbre et de carrières Michelangelo tient l’exposition : « Graines de Sculpture – Nuages Pierre », exposition organisée par l’historien d’art Luciano Caramel, qui a suivi son travail depuis 1999. Quelques oeuvres de l’exposition de Carrara seront exposées avec des peintures, à Rieti près de Rome, dans l’exposition : Sous la terre, le ciel et l’eau, la même année.