Daniel Rothbart est né à Stanford (Californie) en 1966. Il a étudié la sculpture à la Rhode Island School of Design et a obtenu un Masters Degree à la Columbia University. En 1990, il obtient une bourse pour un voyage en Italie. Ses oeuvres sont présentes dans des collections publiques et privées telle qu’au Museum of Modern Art de New York et à la Fondation Orsini à Gallarate. Il a en projet une exposition à la galerie Andrea Meislin, chez Exil Art à New York et au Hudson Valley Center for Contempory Art à Peekskill. Auteur de deux ouvrages, il est aussi rédacteur associé au NYArts Magazine depuis 1998. Il a participé à de nombreuses résidences d’artistes et a reçu une subvention de la New-York Foundation for the Arts. Il participera à un projet collectif à la Lab Gallery à New York en juillet 2010 et aura une exposition personnelle à la HP Garcia Gallery à New York en septembre 2010.

Daniel Rothbart est un artiste américain de la nouvelle génération dont les intérêts formels ne se limitent pas à une recherche sur les langages de l’art mais s’étendent à l’observation des systèmes culturels et environnementaux qui interagissent sur l’art contemporain. Par ses travaux et ses textes, Rothbart contribue à ouvrir une nouvelle voie pour l’art américain, distinct des objectifs et des motivations de l’art européen. Il affirme à sa manière, la nécessité d’explorer, avec un regard neuf, les valeurs religieuses, sociales, historiques et culturelles d’une société multiethnique et spécialisée.

Alors que l’art américain a été influencé, depuis la fin de la Seconde Guerre par la mystique juive, on peut dire que dans le travail de Rothbart, le symbolisme de la Cabale fonde les bases d’une mythologie personnelle. Ses oeuvres créent un nouveau paradigme dans l’art où le conceptuel cesse d’être un référent en soi pour devenir une démarche culturelle qui permette l’émergence de nouveaux signifiants et potentiels. Le mythe devient une mémoire collective dynamique qui autorise de nouvelles attitudes et des discours créatifs et en même temps, qui focalise une attention renouvelée sur la nécessité pour l’homme, d’affirmer sa présence et son identité.